Dirofilaria immitis, communément appelé le ver du cœur, est un parasite présent dans la région. Même si les cas diagnostiqués sont peu fréquents, la gravité des dommages causés par ce parasite justifie le traitement préventif chaque été. En effet, lorsqu’il s’installe au niveau du cœur est des artères pulmonaires, il endommage de façon irréversible ces organes, ce qui peut mener à de l’insuffisance cardiaque et au décès de l’animal.
Les canidés sauvages (coyotes, renards, loups) servent de réservoirs au ver du cœur. Les moustiques, en se nourrissant sur ces animaux, aspirent des larves, qui se développeront durant plusieurs jours, avant d’être réinjectés chez nos animaux par lesdits moustiques. Ces larves migreront vers le cœur, ou elles grandiront jusqu’à maturité et produiront à leur tour des larves. L’infestation peut demeurer asymptomatique durant plus de 2 ans, pendant lesquels les dommages progresseront. Des signes d’insuffisance cardiaque se développeront éventuellement (intolérance à l’effort, toux, respiration plus rapide ou plus difficile). Le traitement curatif ne sera alors pas sans risque, car la mort rapide de plusieurs vers du cœur peut causer une réaction immunitaire grave ou encore des bouchons de vers au niveau des artères, mettant ainsi la vie de l’animal en danger.
La prévention se fait habituellement de juin à novembre, avec un produit qui a aussi une action sur les vers intestinaux. Chez les chiens voyageurs, la prévention devra être effectuée toute l’année, car nos voisins du Sud n’ont pas l’hiver qui nous protège une partie de l’année.
Le dépistage est fortement recommandé chez tous les chiens une fois par année, afin de s’assurer que notre animal n’a pas été malgré tout infesté. Il s’agit d’un petit test sanguin, qui combine aussi le dépistage pour la maladie de Lyme.